proposée par Dominique
Je me souviens avoir lu une histoire hilarante dans un journal étudiant de la Doua : il était question d’expéditions nocturnes dans l’enceinte de l’hôpital de la Croix-Rousse pour attraper des chats, nombreux à l’époque sur le site ! N’alertez pas la SPA, c’était pour la Recherche…
Un thésard du laboratoire de biométrie menait une étude épidémiologique sur la population féline de l’hôpital et devait dans ce cadre (outre les analyses de défécations !) faire des prélèvements sanguins réguliers : on peut imaginer que la capture de ces animaux en liberté n’était pas aisée et que les « chasseurs » se retrouvaient dans des situations cocasses !
Je ne peux en dire plus : si on retrouve cet article rédigé dans un journal de labo, des extraits sont les bienvenus…
Un indice pourtant :
il reste sur le site de l’hôpital des « maisons de chats » destinées à l’importante population de chats domestiques errants des années 90, nourris par des bénévoles de l’hôpital et du quartier.
Je travaillais de nuit a l’hôpital de la Croix-Rousse, dans les années 70, au pavillon des insuffisants respiratoires niveau supérieur, qui était de plain-pied avec l’extérieur, et nos collègues de jour nous laissaient les restes du repas du soir : il nous arrivait de nourrir les chats qui étaient nombreux dans l’enceinte de l’hôpital !
Sans doute écrit par un·e amoureux·se des chats : on sent le frémissement à l’idée de la chasse nocturne aux pauvres bêtes et on craint le pire (chat en cocotte, en papillote, à l’étouffée…) ; mais l’auteur·e est peut-être aussi un·e universitaire ?… : tout ça, c’était donc dans l’intérêt de la science.
Moi qui suis né à l’hôpital de la Croix-rousse, je comprends tout à coup un peu mieux mon goût pour les rêves qui se glissent comme des chats dans la nuit, sans l’ombre d’un « chatgrin »…