proposée par André                      

Cela se passait toujours un jeudi, un jour où nous n’avions pas classe. Les préparatifs commençaient la veille au soir. Bien entendu de préférence en été. Les participants dont les différences d’âge n’étaient pas énormes, se préparaient « dans leur tête ».

Nous organisions nos Jeux Olympiques « intra-muros ». C’étaient les grands (environ 14 ans) qui régissaient tout. Nous étions encouragés, depuis les balcons, par les pères libres (leurs horaires étaient irréguliers).

Les courses : un trait sur le sol au départ et à l’arrivée. Pas de starting-blocks… Pour le chronométrage… peut être une montre avec   trotteuse ??

Le saut en hauteur : un élastique tendu entre deux arbres. La hauteur mesurée avec un mètre ruban.

Le saut en longueur : un trait sur le sol (pas facile de voir les « mordus » !). Mesure souvent sujette à contestation.

Le lancer du poids : un rond tracé et… un pavé. Mesure identique.

Le triple saut : mêmes dispositions que pour le saut en longueur. Mais c’était  nouveau et on ne maîtrisait pas.

Peut-être d’autres épreuves dont je ne me souviens pas. J’adorais. Mon père me disait : « tu ne laisses pas ta part aux chiens ! ».  Les grands notaient tous les résultats. Le podium ? on ne gagnait… RIEN. C’était une occupation très saine et nous n’avons jamais déploré de blessés.