proposée par André
Les loisirs… il fallait se les créer !
Les patins à roulettes étaient trop chers (à l’époque ils faisaient un bruit d’enfer). Aussi, mes copains, les plus doués (j’en étais incapable) bricolaient des chariots « de compétition ». Avec une vieille planche à laver, en perçant des trous adaptés, en ajoutant « un bras de direction » (un bout de bois…) aux bouts duquel ils mettaient des roulements à billes (c’est ce qui était le plus cher). Et « roulez jeunesse » ! On « dévalait » assis et pour les plus téméraires « à plat ventre » : un vrai tracassin ! Le bruit ! Pas de frein !
Notre piste, la rue Bournes. Elle était en pente et peu fréquentée. En bas, il fallait s’arrêter : pas facile ! Malgré ce « truc » rudimentaire, je n’ai pas de souvenirs de blessures… Entre nous, il fallait le faire !
trop chers les patins à roulettes…
C’est une super-idée pour se divertir. Au lieu de dépenser une fortune en cherchant des patins à roulettes vintage, vous avez trouvé l’idée de fabriquer vous même votre patin. Merci pour le partage !
et même qu’on récupérait de vieilles poussettes que l’on retapait pour descendre la rue Justin Godard, et l’hiver c’était des cartons sur la neige… avec un pote du nom de Salvador. Période affreuse : je n’avais pas de portable !!
Souvenirs cuisants de ces planches : pour freiner c’était avec les talons et gare les chaussures en rentrant à la maison !!! Autre souvenir, un doigt passé sous un de ces fameux roulements à bille. Du sang partout (enfin presque !) une belle eng… et des points par le Dr Drevon…
Nous « faisions » aussi du chariot avenue Cabias, mais pas drôle… c’était plat. La rue Bournes en pente… c’était mieux.
Ce qui me surprend, avec le recul, c’est que nos chariots faisaient un bruit d’enfer et que nous n’étions ni chassés ni réprimandés… Vraiment une autre époque !!
La rue Ribot devait servir de test à un de vos copains, qui se reconnaîtra…, expert en bricolage de chariots à roulements à billes : je pense qu’il récupérait les roues de patins à roulettes explosés dans nos tentatives de sauts de trottoirs !
Effectivement, dans les années 50, peu de circulation et pratiquement aucune voiture stationnée dans ces rues : le bonheur !