proposée par Jean-Jacques
Les élèves du lycée Neyret (devenu lycée Saint-Exupéry en 1963-64) sont à l’origine de la piscine municipale Saint-Exupéry.
Effectivement moi-même et quelques élèves membres des premiers « bureaux des élèves » avions demandé d’investir le budget de la ville de Lyon dans la construction d’une piscine de lycée plutôt qu’une salle de protection antiatomique !
Ainsi fut creusée l’actuelle piscine Saint-Exupéry.
11 Rue Pétrus Sambardier
Le lycée Antoine de Saint-Exupéry a ouvert ses portes aux élèves lors de l’année scolaire 1963-1964.
Je venais de terminer mes cinq années de primaire à l’école de garçons de la rue Vaucanson, et j’allais faire mon entrée en sixième cette année 1963 à Saint-Ex.
J’y resterai jusqu’au baccalauréat en 1970.
Cet établissement devait remplacer le lycée Neyret devenu trop petit et trop vétuste.
Saint Ex était l’équivalent d’un « Lycée-Collège », mais on parlait plutôt d’un Lycée à deux cycles.
Le premier cycle, de la sixième à la troisième avait ses salles de cours situées au rez-de-chaussée.
Le second cycle, de la seconde à la terminale se situait au premier étage.
Le deuxième étage était encore en travaux en cette rentrée 1963 et allait regrouper entre autres les salles de physique et de chimie.
Le principal, puis proviseur de l’établissement à été pendant toute cette période de sept ans monsieur Laroche.
Le surveillant général, monsieur Percevaux.
Le censeur, monsieur Charles … (je ne me souviens plus de son nom complet).
La piscine n’est entrée en service que quatre ou cinq ans plus tard, je devais être alors en troisième ou en seconde.
Je suis redevable à cette piscine ainsi qu’à la séance hebdomadaire de natation encadrée par le professeur d’éducation physique pour mon passage du statut d’élève non-nageur à celui de nageur.
Quant au sous-sol anti-atomique, je n’en ai pas le moindre souvenir !
Monsieur Fayette épicier a l’angle de la rue d’Austerlitz et de la rue du pavillon a fait campagne pendant des années pour la construction d’une piscine à la Croix-Rousse.
Cet aimable épicier nous donnait un bonbon si on répondait bien à la question « qui c’est le roi du café ? » et bien sûr il fallait répondre : c’est monsieur Fayette !
Il faisait griller son café sur le trottoir devant son magasin et vendait de l’huile au détail (il fallait amener sa bouteille) et de la moutarde, du vin tiré de grands tonneaux au fond du magasin. A la caisse, sa cousine peu souriante, sauf les jours de pluie !