proposée par Pierre-Yves
La limonaderie A. Ferrand était située 31 rue Denfert-Rochereau.
Elle fabriquait sur place différents sodas dont la limonade. Mais il existait également un soda propre à cette fabrique, le Malba : son nom lui a été donné par l’assemblage du nom des deux fondateurs, M.Malsert et M.Barnazet.
Les bouteilles qui contenaient les sodas étaient rondes et faites d’un verre granuleux.
On voyait souvent la voiture à cheval de la limonaderie circuler dans les rues, et remonter sur le plateau via le truck de la ficelle !
Le truck de la « grande ficelle » de la rue Terme !
J’ai 80 ans, en 1962 j’ai travaillé chez Ferrand, souvenirs du casse-croute après chargement et avant de partir en tournée…
J’ai fait mon apprentissage de mécanique automobile de 1985 à 1987, juste en face. Au garage Chevalier, ex garage Arnaud et Archer.
Je connaissais des employés et Mr Malsert. Ils faisaient entretenir leur voiture chez mon patron et nous donnaient de la limonade.
De bons souvenirs…
Où trouver en 2023 la limonade Ferrand ?
https://www.parot.fr/produits/limonade-a-ferrand-25cl/
Pas certain que ce soit la même chose que la limonade d’antan mais qui sait ?
La limonade Ferrand était à Bourgoin-Jallieu dans les années 80-90, maintenant ?
Souvenir, souvenir, comme chantait Jojo…
Mon papa, Charles, » Charlot » Palleau a été livreur, avec le char et les chevaux au début des années 1950, mais il livrait le détail donc dans des casiers en bois de 10 bouteilles et prenait aussi la ficelle. Nous allions, avec mon frère, à l’école de la rue Jacquard et habitions rue ste Clotilde vers la clinique St François d’Assise. Au milieu des années 50 mon papa est allé travailler à l’O.T.L. (T.C.L. maintenant) et a conduit les trolleybus de la ligne 6.
Où peut on trouver de la limonade Ferrand maintenant et est-ce toujours la même ?
Je possède, dans ma collection de 380 thermomètres, un échantillon de « ferrand » !!
Merci Alain !
Dans mes souvenirs la limonade Ferrand est associée aux boîtes de pâté Joubes, petite boîte bleue et ovale, et de sardines Berthe que nous emmenions le dimanche pour aller pique-niquer à la campagne sur les glacis du fort de Montessuy en empruntant le bus n° 33 qui nous déposait au bout de la rue de Montessuy qu’il fallait remonter à pied sur nos petites jambes jusqu’au fort.
J’ai travaillé chez Ferrand, en effet le malba venait de l’association des deux noms des patrons. Malser et Barneset. J ai été embauché à 15 ans pour alimenter la laveuse en bouteilles. Au bout de deux jours, j’avais les mains pleines d’ampoules puis rongées par l’acidité. Suite à mes blessures, j’ai intégré le triage des bouteilles en retour, vaste chantier aussi dangereux : les bouteilles cassées entamaient les chairs des opérateurs ; des gants? On n’est pas dans des salons ici… ! le bon côté c’est que l’on pouvait boire à volonté de la limonade et du malba.
J’ai connu mr Bouttaz, mon mari avait travaillé avec lui chez Ferrand…
Bonjour, habitant dans le quartier, je serais très intéressé et curieux si une personne avait une photo ou des photos à partager du ou des bâtiments de la limonaderie. En vous remerciant par avance.
Je suis allé à l’école maternelle de St Augustin rue Grataloup avec la fille Malsert !
Mon père Pierre a été chauffeur chez Ferrand pendant plus de 30 ans ! Robert est décédé en octobre 2017.
Ma mère avait le café st augustin à côté de la limonaderie : il y avait entre les deux un atelier de filage. J’ai connu Mr Malsert père et son fils Pierrot qui je crois est encore de ce monde d’après un de mes cousins qui le côtoie. Il y avait Mr Barneset leur associé. J’ai passé une bonne partie de ma jeunesse dans l’usine ave Mr Robert Pernet qui était le chef mécanicien ou Mr Bouttaz le chef de fabrication de la limonade et du Malba… une autre époque !
Bonjour Gérard, ça me fait quelque chose de voir le nom de Robert Pernet, il est effectivement dcd. Il était mon parrain et mon papa Marcel travaillait également chez Ferrand. Il était chauffeur mais il y a bien longtemps
Bonjour Valérie. Moi aussi ça me fait bizarre de voir le nom de Robert. Mon père, Pierre Raby, était son grand ami. Il était chauffeur chez Ferrand. Nous avons toujours des relations avec la femme de votre parrain, Adèle.
La dernière fois que j’ai vu Robert, c était pour les obsèques de mon papa en janvier 2017.
Beaucoup d’émotion…
J’ai été chauffeur de la Maison Ferrand : elle a fermé il y a longtemps !
J’ai été un chauffeur de la Maison Ferrand dans les années 1975-80, j’en ai gardé un très bon souvenir !
Moi j’allais à l’école au cours Notre Dame, juste à côté de la limonade…
Il y a peu j’ai retrouvé des bouteilles de limonade Ferrand mais je suis incapable de me souvenir où je les ai achetées. Quelqu’un pourrait me dire où l’on peut trouver cette limonade dans la région… merci de vos réponses !
Je suis rentré comme afficheur chez Noirclerc fin 1985 : je me souviens d’avoir posé des affiches « limonade Ferrand » en été sur des panneaux de format 240X160 ! le reste de l’année ces emplacements présentaient les spectacles de l’opéra.
La voiture attelée remontait sur le plateau grâce au « truck » de la « grande ficelle » de la rue Terme : mais le cheval n’avait pas l’air d’apprécier ! je me souviens, enfant, avoir vu en attendant de monter dans le wagon, les hommes batailler pour faire monter le cheval et sa carriole…
Ah! la limonade Ferrand…
Je suis arrivé dans les cités SNCF en 1950. La gare existait encore et il y avait encore des trains. Des wagons de marchandises étaient souvent en attente. La bande de garnements que nous étions (!!!) déplombait les wagons pour avoir accès aux bouteilles de perrier, de coca cola ou de pchit (pour toi cher ange pchit orange, pour moi garçon pchit citron)
Nous en buvions jusqu’à plus soif. Je crois que nos parents n’en ont jamais rien su. Après plus de 60 ans,il y a prescription.
J’ai connu la maison Ferrand car j’y travaillais comme coéquipier du chauffeur : c’était les années 60 et toutes mes vacances j y étais. Une époque où Lyon était une ville agréable…
Aujourd’hui tout a bien changé mais j’aurais bien voulu savoir ce que sont devenus les patrons.
Et pendant ce temps là…, dans le troisième arrondissement, un autre limonadier – Rousset – avait lui aussi ses chevaux avec trois voitures qui partaient tous les jours chargées de paniers en bois contenant les bouteilles de limonade ou de soda. Pour avoir été voisin et ami de la famille Rousset je me souviens parfaitement de la concurrence avec Ferrand ! Personnellement, gamin, dans les années cinquante, j’étais embauché le jeudi avec les fils Rousset qui avaient mon âge pour remplir les « paniers » avec les bouteilles. Ce travail nous permettait de payer nos bonbons à raison de 1 centime de Franc de l’époque par panier de 10 bouteilles rempli. J’imagine que chez Ferrand d´autres gamins participaient au remplissage des paniers. Détail important : nous avions limonade et sodas à volonté et cela était sans prix pour des gamins comme moi. Heureuse époque pour ce qui me concerne !
Comme je suis contente d’avoir revu ces lieux. ainsi que le truck de la ficelle de la rue Terme… c’était vraiment la « bétaillère », mais elle rendait tellement service, et accessible à tous !!! bien sûr, les sièges étaient en bois, mais à l’époque on avait l’habitude de se faire « botter le train », donc nous étions moins douillets et timorés que maintenant !! Merci, merci pour tous ces souvenirs.
Le truck était tellement utile pour les forains du marché. Une tante à ma femme, émigrée italienne, venait du quartier des Poulettes à Villeurbanne à pied, avec une charrette A BRAS au marché forain du mardi pour y vendre du tissu. Le tissu était en rouleaux… Imaginez le poids de la charrette. Imaginez la force y compris morale pour faire ça ; elle était veuve avec 3 enfants.
Ah! Les préfabriqués du collège Neyret, ses poêles dans les classes, son prof de musique dégingandé et comme il se doit juste un peu ambigu (nous l’appellerons Monsieur Cafetière), son « surgé » barbichu et court sur pattes, son sol de terre battue…, une vraie drogue quoi!
En rentrant des cours (le collège Neyret se trouvait dans des préfabriqués au Clos-Jouve, en face de l’Ecole Normale), une dame de la limonaderie m’offrait une bouteille de Coca-Cola. Agissait-elle comme ces dealers qui proposent la came au sortir des écoles pour rendre addicts leurs futurs clients ? Ou alors était-elle prise de pitié devant l’indigence de ma mise ?